L’harmonie et la complémentarité de deux voix, des mélodies efficaces et intelligentes, une musique folk 70’s, les bases sont posées. Des influences pop, électro et country viennent affiner le style. Mais Ladybug and the Wolf ce sont aussi des textes et une histoire.
L’histoire d’une rencontre d’abord. Elle est franco-mexicaine, née en Allemagne, et arrive dans le sud de la France à 10 ans. Lui vient aussi du sud. Pourtant c’est à St Etienne qu’ils se trouvent.
Cette rencontre donne naissance à un amour et à un 1er EP, « To raise a miniature garden », sorti en 2013 et repéré par certains médias nationaux. C’est rafraichissant, léger, heureux...
Cette histoire évolue, se complique, torture ses protagonistes, donnant naissance en 2015 à un 2nd EP, « Familiar Games », qui permet à Ladybug and the Wolf de continuer à faire parler d’eux. Sous des airs joyeux très ironiques, cet EP raconte un amour perverti, une dualité, les abus et les consentements amers.
La cassure approche, mais l’histoire continue de s’écrire pour dépeindre une rupture, douloureuse mais nécessaire, vitale même. C’est un album qui le raconte, « Mammatus », qui sortira le 21 octobre 2016. Mammatus c'est le nom de ce nuage qui donne l'impression que le ciel est entrain de tomber...
L’histoire reste belle car c’est au moment sombre qu’une amitié nait. Le renouveau est aussi musical, puisque d’une folk, devenue pop-folk, nous arrivons à une musique plus alternative, Deep Folk Rock, allant piocher aussi bien chez les premiers The Do, que chez The Lumineers. Un batteur les accompagne d’ailleurs sur scène dorénavant, apportant une énergie nouvelle au live.
2 ans de travail, de remise en question, ont été nécessaires pour repousser les frontières folk, repenser son univers, l’enrichir, lui donner plus de profondeur.
Ladybug and the Wolf ont une histoire particulière, faite d’onirisme et de noirceur, mais l’histoire est on ne peut plus vraie, et c’est sans doute aussi ce qui fait dire à beaucoup qu’ils sont la relève du folk made in France…